Première Lettre de Saint Paul aux Romains
(Rm 7:1-6)


Ne le savez-vous pas, frères – je parle à des gens qui s’y connaissent en matière de loi – : la loi n’a de pouvoir sur un être humain que durant sa vie. Ainsi, la femme mariée est liée par la loi à son mari s’il est vivant ; mais si le mari est mort, elle est dégagée de la loi du mari. Donc, du vivant de son mari, on la traitera d’adultère si elle appartient à un autre homme ; mais si le mari est mort, elle est libre à l’égard de la loi, si bien qu’elle ne sera pas adultère en appartenant à un autre. De même, mes frères, vous aussi, vous avez été mis à mort par rapport à la loi de Moïse en raison du corps crucifié du Christ, pour que vous apparteniez à un autre, Celui qui est ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. En effet, quand nous étions encore des êtres charnels, les passions coupables provoquées par la Loi agissaient dans tous nos membres, pour nous faire porter des fruits de mort. Mais maintenant, nous avons été dégagés de la Loi, étant morts à ce qui nous entravait ; ainsi, nous pouvons servir d’une façon nouvelle, celle de l’Esprit, et non plus à la façon ancienne, celle de la lettre de la Loi. Que dire alors ? La Loi est-elle péché ? Pas du tout ! Mais je n’aurais pas connu le péché s’il n’y avait pas eu la Loi ; en effet, j’aurais ignoré la convoitise si la Loi n’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas.